Aléfa chante et danse le chagrin, la gaieté, la mort, la vie. Aléfa a cent ans, mille ans, qu’importe ! Elle hante et sillonne cette Ville qui la passionne ; elle y découvre des sources. Eprise des vivants, sans cesse elle les rencontre. Aléfa s’attache aux pas d’un jeune couple de comédiens, Simon et Livie. Ceux-ci ont quitté le confort de leur milieu pour tenter une autre vie. Mais un soir, par lassitude, la jeune femme abandonne l’aventure. Un second couple, la quarantaine, installé dans la réussite sociale, est brusquement au bord du naufrage. Deric, bouleversé par la mort de son meilleur ami, remet en cause le sens de son existence, au désespoir de Natia, son épouse. Aléfa, toujours en mouvement, regarde. Ici, ailleurs, partout : bonheurs, malheurs chevauchent. Aléfa aime. C’est TOUTE la réponse, c’est la SEULE réponse qu’elle connaisse à l’angoisse des jours.
La Cité fertile est un roman à la fois plein d’humour, de tragique et de poésie, une sorte de rêve grandiose où la déraison est raison de vivre, où la dérision se mue tout à coup en tendresse, où la femme-bouffon qu’est Aléfa prend les dimensions du Destin.
Détails du livre
-
Éditeur
-
Texte original
Oui -
Langue
Français -
Langue d'origine
Français -
Date de publication
-
Nombre de pages
171 -
Thème
À propos de l'auteur
Andrée Chedid
Née au Caire en 1920, Andrée Chedid commence à écrire en 1943, d’abord en anglais puis en français. À travers une œuvre multiple – théâtre, romans et nouvelles, poésie, essais –, elle est rapidement reconnue sur la scène littéraire. Ses romans Le Sixième Jour (1960) et L’Autre (1969) ont été adaptés au cinéma. Elle atteint la consécration avec Les Corps et le Temps , Goncourt de la nouvelle 1979, et reçoit en 2002 le prix Goncourt de la poésie pour l’ensemble de son œuvre poétique. Elle continuera à écrire fictions et poésie aux Éditions Flammarion jusqu’à la fin de sa vie, le 6 février 2011.