« Je n’aime pas la saleté ! » Tout doit être propre et en ordre, à commencer par les enfants. L’hygiène a occupé une place prépondérante dans son éducation et dans la nôtre. Ma mère regrette le temps où elle nous lavait elle-même. Rien de mieux que le gant de crin et un bloc de savon de Marseille pour obtenir un résultat irréprochable. « Je vais frotter jusqu’à ça brille. » Elle arrive à se convaincre que la peau fonce depuis que ce n’est plus elle qui s’en occupe : « Tu es en train de noircir. »
N’ba, « ma mère » en bambara, est l’émouvant hommage d’Aya Cissoko à sa mère, née dans un petit village malien, qui débarque en France au milieu des années 70, vêtue d’un simple boubou en wax et chaussée de tongs en plastique.
N’ba, « ma mère » en bambara, est l’émouvant hommage d’Aya Cissoko à sa mère, née dans un petit village malien, qui débarque en France au milieu des années 70, vêtue d’un simple boubou en wax et chaussée de tongs en plastique.
Détails du livre
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Éditeur
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Texte original
Oui -
Langue
Français -
Langue d'origine
Français -
Date de publication
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Nombre de pages
272 -
Thème
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Collection
À propos de l'auteur
Aya Cissoko
Le premier livre d’Aya Cissoko, Danbé, écrit avec Marie Desplechin et publié en 2011, a reçu le grand prix de l’héroïne Madame Figaro ; il a été adapté pour la télévision sous le titre Danbé la tête haute, prix du meilleur téléfilm au festival de La Rochelle en 2014 et au festival ColCoa de Los Angeles en 2015.